
Synonymes : genévrier sabine, sabinier, savinier, sabine mâle, sabine femelle, sabine à feuilles de cyprès, sabine à feuilles de tamaris.
Qui est cette sabine qui a donné son prénom à la plante ? Une sainte, me suis-je dit en tout premier lieu, dont l’hagiographie nous expliquerait, peut-être, sa relation à la plante, par l’entremise d’un mystérieux pouvoir détenu par cette « herba sabina » ? Eh bien non ! J’ai quelques éléments d’explication, et vous allez être déçus. Sous les yeux, ces données faméliques, je vous les adresse sans en ôter la moindre virgule : « Sainte sabine, vierge romaine, fut martyrisée au IV ème siècle pour avoir donné une sépulture à sa servante chrétienne (fête le 29 août). Elle était invoquée contre les cauchemars. Autre sainte Sabine (fête le 8 décembre), une Anglaise du VIII ème siècle qui chercha à s’enfuir à Rome pour se faire religieuse. Le noble qui voulait l’épouser contre son gré la rattrapa et l’assassinat » (1). Tiens, maintenant qu’écrivant ces lignes, je les relis, je me dis qu’il se pourrait bien qu’on déniche là quelque chose de plus intéressant que cette origine ethnico-géographique du nom de la plante : l’herba sabina, autrement dit, l’herbe des Sabins, s’appellerait ainsi en raison de cette région située au nord-est de Rome, la Sabine, où, semblerait-il, cet arbre résineux viendrait allègrement, ce qui n’est pas faux, compte tenu de la répartition relativement méridionale de ce genévrier.
Ceci étant dit, il n’y a pas qu’en Italie qu’on se targue de posséder quelques connaissances sur le sujet. Enlevons aux Sabins cet apparent privilège et tournons-nous en direction de la péninsule balkanique, du côté de ce peuple honni mais admiré des Romains, j’ai nommé les Grecs, Dioscoride en tête, qui, dans la Materia medica, Livre I, chapitre 87, fait clairement le distinguo entre deux « saviniers », comme il les appelle : « l’un des deux produit les branches semblables au cyprès, mais plus épineuses, d’une forte odeur, et âcres et irritantes au goût. C’est une plante de petite grandeur, parce qu’elle croit plus en largeur qu’en longueur » (ici, Dioscoride fait référence au caractère « rampant » de la sabine). Quand on lit ses notes thérapeutiques au sujet de la sabine, ainsi que celles de Galien, qu’en ressort-il ? Elle a beau être dite diurétique et dépurative, c’est surtout sur les usages externes qu’on insiste alors : abcès, tumeurs, ulcères « rampants et corrosifs », inflammations, « anthrax », érysipèle… En revanche, s’il est dit que la sabine permet d’expulser les fœtus morts en dehors de la matrice, rien n’est affirmé, ni chez Dioscoride, ni chez Galien et Pline, en ce qui concerne les propriétés abortives de la sabine. Au reste, pourquoi donc en parlerait-on si elle n’existe pas, cette aptitude à provoquer l’avortement, hein ? La sabine est-elle, oui au non, abortive ? Ce sont là des questions délicates qui méritent qu’on s’y attache. Mais pour l’instant, silence radio, et même après, puisque le Moyen-Âge, pas plus que l’Antiquité gréco-romaine, n’aura mis en lumière cette particularité propre à la sabine. A cela, rien d’étonnant : quand on lit Macer Floridus, on y retrouve – nihil novi sub soli – les mêmes recommandations que chez Dioscoride (du copier-coller, bien sûr), à la différence près que Macer signale que la sabine remédie aux défauts des menstrues : c’est donc qu’elle est emménagogue (et que, de fait, elle exerce une action sur l’utérus… mais de là à être abortive…). Il s’agit d’une mention bien esseulée, malgré le fait que, selon toute apparence, le Moyen-Âge ait ratissé largement au sujet des genévriers en général, l’un se confondant sans doute avec un autre, c’est bien possible. Mais pas toujours. Par exemple, dans le Physica d’Hildegarde, on trouve un Wacholderbaum qui, d’après ce qu’en dit l’abbesse, ne me semble pas correspondre à la sabine. Sachons, cependant, que le terme wacholder désigne le genévrier en général. Et des genévriers, il y en a pléthore. En revanche, il est plus aisé de reconnaître la sabine dans le Synenbaum d’Hildegarde, un mot très proche du terme allemand qui sert à désigner la plante aujourd’hui : sebenbaum. Arbre semper virens (ce qui n’est pas un indice pertinent : tous les genévriers le sont), ce second genévrier, décrit comme arbre de la rudesse par Hildegarde, est qualifié par elle de remède antiparasitaire contre la vermine en général, acception largement répandue en ces temps médiévaux, autant que la vermine elle-même. Cette plante, ce Synenbaum, était aussi réputée contre les empoisonnements (au vert-de-gris, est-il dit), le « pourrissement » des poumons et autres affections de la sphère respiratoire comme l’asthme et la coqueluche. Les obstructions viscérales du foie et de la rate, la sciatique, les maux auriculaires étaient aussi justiciables d’un emploi thérapeutique de la sabine. Mais nulle trace d’une quelconque propriété abortive de ce genévrier. Aussi, pourquoi s’alarmer ? Le ton change quelque peu au XVI ème siècle, avec le médecin italien Pierre-André Matthiole qui indique la sabine dans les accouchements difficiles, mais sans jamais en recommander l’usage à la légère. Alors ? La sabine est-elle directement abortive ? Si tel est le cas, cette affirmation est mise en cause par Fournier : « on tient plutôt qu’en conséquence de la violente irritation gastro-intestinale produite par la drogue se propage à l’utérus une excitation réflexe qui peut donner lieu à des hémorragies » (2). Tout cela est bien étrange, d’autant que la sabine fut employée pour le traitement des « dispositions naturelles aux avortements ». En utilisant une plante qui est censée les provoquer ? Et que dire, de plus, de l’adjonction de seigle ergoté dans le même but ? (Et c’est qui les soi-disant « sorcières » ?) Il y a là comme deux sons de cloche, en tous les cas comme une grave dissonance. Selon toute vraisemblance, Cazin plaide pour une propriété résolument abortive. C’est ce qui transparaît dans deux extraits du Traité pratique et raisonné que j’ai sélectionnés : « Murray rapporte qu’une femme de trente ans, dans l’espoir de sauver sa réputation, prit une infusion de cette plante, qui causa des vomissements affreux et continuels, suivis, au bout de quelques jours, de douleurs violentes et d’avortement avec hémorragie utérine mortelle » (3). Avant de poursuivre avec le second extrait croustillant de Cazin, rappelons qu’après lui Leclerc s’était fait le relais de cette information : même utilisée à faibles doses et avec circonspection, la sabine passe pour une médecine aléatoire sur la sphère utérine. Il écrit que « de nombreuses observations ont prouvé que sa réputation n’était que trop méritée et qu’elle amenait l’expulsion du fœtus, mais en occasionnant le plus souvent la mort de la mère […] : c’est un remède brutal, dangereux et infidèle dont on doit s’abstenir » (4). Sauf si, bien sûr, on est mal intentionné. Ce que n’a pas manqué de signalé Cazin dans ce second passage du Traité : « Nous avons vu administrer cette plante par des sages-femmes ignorantes et cupides, dans l’intention de rappeler les règles lorsque leur suppression était plus que suspecte » (5). Peut-on, à cet endroit-là, évoquer une forme d’ignorance de la part de ces praticiennes ? Sommes-nous à ce point naïfs ? Pourquoi donc appelait-on, dans les campagnes qui environnent la ville italienne de Bologne, cette plante des « doux » noms de « plante damnée » et de « cyprès des magiciens » ? « A cause du grand emploi qu’autrefois en faisaient les sorciers, nous répond Angelo de Gubernatis. Qui poursuit : on lui attribuait des pouvoirs extraordinaires pour faire avorter les femmes enceintes auxquelles on voulait du mal » (6). Voilà que, pour de bon, ça sent fort le soufre. Pourquoi ne pas le reconnaître ? Pourquoi s’enfermer dans cette naïveté effarouchée à la manière de Fournier qui soutient que « la vraie raison pour laquelle on trouve la sabine dans un coin du jardin des paysans » (7), c’est pour l’avoir à portée de main quand besoin se fait sentir d’expulser la vermine et les parasites, alors qu’il est clairement avéré que, en Bretagne par exemple, la sabine intervenait dans des « soucis de reproduction »… Histoire d’enfoncer le clou, l’on dit de la sabine qu’elle a été attribuée à Saturne, parce qu’abortive, et, de par sa puissante activité, à la planète Mars. Donc, parmi les corps astrologiques, à ceux qu’on qualifie souvent de petit et grand maléfiques (tout en oubliant qu’ils sont bien davantage que cela). Et si la sabine n’était pas aussi puissante, pourquoi donc recommandait-on aux jeunes filles de glisser quelques feuilles de sabine dans leurs chaussures afin de provoquer leurs règles ? Ce dont se moque gentiment Cazin, mais ce sur quoi il est bien intéressant d’arrêter son attention : cela ne représente-t-il pas le moyen homéopathique le plus sûr d’administrer la sabine ?
Bon. Et nos deux saintes Sabine, y avez-vous repensé ? L’une vivait à Rome, l’autre souhaitait s’y rendre. Toutes deux étaient marquées du sceau de cette religion – le christianisme – qui ne me semble pas jouer ici autre chose que le rôle d’antagonisme. Ce qui reste remarquable, c’est que ces deux femmes étaient vierges et qu’elles périrent brutalement dans leur propre sang. Quand on connaît l’histoire thérapeutique de la sabine ainsi que ses annexes, l’on ne peut qu’être surpris de cette apparente filiation. Il est vrai – quelle évidence ! – qu’il y a bien de la violence dans ces multiples sabines. On en connaît un bel exemple pictural qu’on doit à Nicolas Poussin : L’enlèvement des Sabines (XVII ème siècle), un thème repris plus tard par Jacques-Louis David en 1799. Sur la toile qui représente cet épisode légendaire durant lequel les Romains s’emparent des Sabines de force pour en faire leurs femmes, l’on voit ce personnage féminin central, les bras largement écartés, dont Pierre Gandon s’inspira pour créer cette Sabine qui, chose curieuse, ornera les timbres français d’usage courant de 1977 à 1981.

David, L’enlèvement des Sabines (détail).
La sabine n’est pas un arbre, tout au plus un arbuste, mais comme elle ne comporte pas de tronc principal, on dit d’elle que c’est un arbrisseau dont une des caractéristiques réside dans son hétérophyllie, c’est-à-dire qu’elle porte simultanément deux types de feuilles : les juvéniles sous forme d’aiguilles, ce qui rapproche ici la sabine du genévrier commun, et des feuilles en écailles emboîtées les unes dans les autres lorsqu’elles sont plus âgées, ce qui rappelle immanquablement les rameaux du thuya et du cyprès.
Contrairement au genévrier commun, la sabine est monoïque : ses fleurs forment, par fécondation des cônes femelles, de petites « baies » (en réalité des galbules) de 4 à 5 mm, dont la couleur varie du pourpre au bleu foncé. Tout comme les baies de genièvre, elles sont couvertes de pruine et contiennent une à trois graines.
La sabine est endémique aux sols secs, pierreux et calcaires d’une grande partie de l’Europe méridionale et centrale, de l’Asie (de la Turquie à la Mongolie) et d’Afrique du Nord (chaîne de l’Atlas), en particulier sur la presque totalité des points les plus élevés que ces trois zones géographiques comportent, puisque la sabine s’épanouit plus précisément entre 1400 et 2800 m d’altitude, ce qui fait qu’en France on la trouve uniquement, à l’état sauvage, dans les départements alpins et pyrénéens.

La sabine en phytothérapie
Impossible de rester indifférent face à l’odeur de la sabine : très aromatique, elle dissimule néanmoins un fond de fétidité qui donne à l’ensemble quelque chose de peu agréable, et qui fait dire que cela est bien trop beau pour être vrai : tant de prodigalité, c’est suspect. De cela, une abondante essence aromatique logée dans les rameaux feuillus, davantage encore dans les baies (3 à 5 %), est responsable. Extraite par distillation à la vapeur d’eau, elle forme une huile essentielle incolore à jaune pâle qui détermine sur la langue une sensation résineuse, âcre et amère. Bannie de la vente « in many countries due to its toxic effects », ai-je lu quelque part. C’est aussi le cas en France : l’huile essentielle de sabine est interdite à la vente libre puisque placée sous strict monopole pharmaceutique (cf. le JO n° 182 du 8 août 2007). L’on peut cependant en dire un peu au sujet de la composition biochimique de cette huile essentielle :
- Monoterpènes (sabinène, α-pinène, limonène, germacrène D, camphène, α-phellandrène) : au moins 42 % ;
- Monoterpénols (sabinol, géraniol, citronnellol, terpinène-4-ol, apiol) : au moins 10 % ;
- Esters (acétate de sabinyl) ;
- Phénylpropènes (myristicine) : 9 % (c’est la substance la moins anodine de cette huile essentielle à qui elle doit grande partie de son caractère toxique : la myristicine est également l’un des éléments biochimiques de l’huile essentielle de noix de muscade, produit qui n’est pas, lui non plus, sans danger en raison de cette myristicine qu’elle contient en plus grande quantité encore).
Après cela, quel intérêt peut-il bien y avoir à énoncer que dans la sabine l’on trouve aussi du tanin, de la résine, des sucres, de la cire, de l’acide gallique et de la pinipicrine ? Le ver est dans la pomme. La sabine – qui est un genévrier qui n’a rien de comparable avec celui qu’on dit commun (Juniperus communis) et dont l’huile essentielle n’est pas interdite – ne nous laissera pas sur notre faim pour autant : nous allons, malgré tout, continuer de tracer l’histoire thérapeutique de cet ancien simple de la pharmacopée, parfaitement inusité de nos jours dans ce domaine, hormis en homéopathie.
Propriétés thérapeutiques
- Vésicante, rubéfiante (= irritante en externe ; le mot est faible), détersive
- Antipsorique, antiparasitaire, vermifuge
- Emménagogue, antimétrorragique
- Hémostatique
- Antirhumatismale, antinévralgique, antigoutteuse
Usages thérapeutiques
- Troubles de la sphère gynécologique : métrorragie, aménorrhée (voire suppression totale des règles), ménorragie (dans la métrorragie, la métrite, la leucorrhée, les menaces d’avortement, on préfère user de la teinture-mère homéopathique, utilisée elle-même à doses infimes)
- Troubles de la sphère génitale : condylome acuminé (sans doute les « excroissances vénériennes » décrites dans certains traités), gonorrhée, blennorragie, blennorrhée indolente
- Troubles locomoteurs : rhumatismes chroniques, crise de goutte, douleurs osseuses, névralgiques et arthritiques, paralysie et contracture des membres, pædarthrocacé (carie osseuse)
- Troubles de la sphère vésico-rénale : cystite, ischurie des femmes en couches, néphrite
- Troubles bucco-dentaires : douleurs odontalgiques, dent « gâtée »
- Affections cutanées : ulcère de mauvaise nature (blafard, putride, gangreneux), plaie putride, escarres, chairs « fongueuses », chancre, verrue, alopécie
- Parasitoses : ténia, oxyure, ascaride, poux, punaise, mite, tribolion brun de la farine (Tribolium confusum), gale, teigne
- Fièvres intermittentes
Modes d’emploi
- Infusion très légère de feuilles (un à deux grammes de feuilles par litre d’eau).
- Poudre de feuilles (dix à trente centigrammes par prise unitaire).
- Teinture-mère.
- Macérât huileux de feuilles fraîches.
- Pommade (à l’axonge).
- Huile essentielle.
Précautions d’emploi, contre-indications, autres informations
- La sabine, toujours verte, peut donc, confirme Cazin, être cueillie toute l’année (ce sur quoi j’ai un doute, la biochimique évoluant de saison en saison) et ne doit pas être confondue avec une autre plante au nom très proche, la sabline (Arenaria rubra). Si nous avons vu plus haut que l’étymologie du mot sabine ne nous a pas menés bien loin (si ? ça vous a plu ?), celle de la sabline s’explique par la vertu casse-pierre, lithontriptique, etc. qu’on lui confère. Mais il n’y a bien que dans les livres, à une lettre près, qu’on peut se tromper et encore quand on y trouve la sabline qui, contrairement à l’autre, n’est pas un médicament répudié, jouissant de propriétés sur la sphère vésico-rénale et encore exploitée de nos jours ; mais, au lieu de nous en dire plus sur elle, on (moi en l’occurrence) nous rabat les oreilles avec une plante tout droit tirée d’un coffre en bois qui fleure bon le XIX ème siècle, et je suis gentil. Je résume : de la sabline dont on peut user personne ne dit rien, de la sabine dont on ne peut (plus) user, on en parle encore. Merveilleux ! Mais il faut savoir. Et je vais d’autant plus chercher à me renseigner sur une plante qu’elle est absente de la totalité des ouvrages modernes de certains éditeurs dit de « qualité ». Et dans ces autres bouquins, déjà anciens, qui sentent un peu le remugle, l’on ne s’étonne point que, dans la liste alphabétique des plantes qu’ils traitent, la sabine fasse suite à la rue (Ruta graveolens), autre abortive fétide faiseuse d’anges. Il est maintenant temps d’aborder plus précisément la question de la toxicité de la sabine.
- Nous avons souligné, un peu plus haut, le caractère irritant de la sabine. Ulcérant serait plus juste. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, sur une plaie saignante, l’application de poudre de feuilles de sabine peut localement s’avérer caustique, et de ce point, elle peut répandre son action à l’ensemble de l’organisme : avec la sabine, on ne peut donc même pas bénéficier, sans risque, d’application externe, chose préférable quand un végétale x ou y présente, per os, une activité trop agressive. Ainsi, toute application de sabine en externe va se solder, tôt ou tard, par une attaque interne via le système circulatoire avec lequel la sabine – martienne – semble avoir quelque affinité. En attendant, voici parmi les symptômes d’intoxication à la sabine, ceux qui sont les plus communs :
– atteintes gastro-intestinales : hoquet, vomissement biliaire par hypercrinie, excès de salivation (en gros, la sabine augmente les sécrétions), traces inflammatoires sur le tube intestinal, le duodénum et le rectum, déjections sanglantes, chaleur épigastrique, inflammation stomacale… ;
– incidence sur les systèmes cardiaque (augmentation du pouls) et pulmonaire (dérégulation du rythme respiratoire, hémoptysie) ;
– action sur la sphère gynécologique : inflammation ovarienne et utérine, hémorragie utérine, avortement.
Même à faibles doses, les conséquences peuvent être dramatiques et, tout aussi sûrement, mener au décès.
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1. Julie Bardin, Saints, anges et démons, p. 131.
2. Paul-Victor Fournier, Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, p. 453.
3. François-Joseph Cazin, Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes, p. 843.
4. Henri Leclerc, Précis de phytothérapie, p. 235.
5. François-Joseph Cazin, Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes, p. 843.
6. Angelo de Gubernatis, La mythologie des plantes, Tome 2, p. 328.
7. Paul-Victor Fournier, Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, p. 454.
© Books of Dante – 2019

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