Aromathérapie : propriétés négativantes et positivantes des huiles essentielles

Comme indiqué dans l’article Aromathérapie & Bioélectronique, les huiles essentielles et essences aromatiques présentent deux propriétés particulières. Une huile essentielle négativante apporte des électrons là où une positivante en capture.

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Dans ce petit post synthétique, nous retrouverons les familles moléculaires positivantes et négativantes majeures ainsi que les principales huiles essentielles parmi les plus connues appartenant à l’un ou l’autre groupe.

PROPRIÉTÉ NÉGATIVANTE

Familles moléculaires : aldéhydes monoterpéniques, cétones, esters, sesquiterpènes, coumarines.

Huiles essentielles : citronnelle des Indes, khella, eucalyptus citronné, hélichryse d’Italie, hysope officinale, laurier noble, lavande vraie, lavandin super, verveine citronnée, thuya occidental, achillée de Ligurie…

PROPRIÉTÉ POSITIVANTE

Familles moléculaires : phénols, alcools monoterpéniques, alcools sesquiterpéniques, aldéhydes aromatiques, oxydes, éthers, monoterpènes, acides, lactones.

Huiles essentielles : sapin baumier, bois de rose, estragon, cannelle de Chine, cannelle de Ceylan « écorce », cannelle de Ceylan « feuilles », néroli, coriandre, cyprès toujours vert, palmarosa, eucalyptus globuleux, eucalyptus radié, lavande aspic, livèche officinale, menthe poivrée, myrte commun à cinéole, basilic tropical, épinette noire, ravensare, sarriette des montagnes, thym vulgaire à géraniol, thym vulgaire à linalol…

Voilà qui complétera utilement le post connexe. Par la suite, un autre petit post viendra récapituler le pH d’une cinquantaine d’huiles essentielles et essences différentes.

© Books of Dante – 2013

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Aromathérapie et bioélectronique

La bioélectronique est un concept déjà assez ancien mais dont on parle peu en France malheureusement. Système élaboré par Louis-Claude Vincent, ingénieur hydrologue français, il permet, grâce à plusieurs paramètres mesurables, de déterminer l’état de santé d’un individu.

Premier paramètre : le pH

En mesurant le pH de trois liquides organiques (sang, urine, salive), on peut en indiquer la valeur (acide ou alcaline). Par exemple, pour un individu en bonne santé, les pH sont les suivants :

tableau 1

On observe que le pH sanguin est proche de la neutralité (7,07) bien que très légèrement alcalin. En revanche, urine et salive sont faiblement acides.

Chez un individu présentant un cancer, ces chiffres changent comme nous pouvons le constater dans ce second tableau :

Tableau 2

Le sang s’alcalinise de plus en plus tandis qu’urine et salive s’acidifient et situent leur pH loin des normes observées plus haut. Le sang s’oxyde et se surcharge de toxines alors que l’urine est de moins en moins apte à évacuer les déchets.

Deuxième paramètre : le rH2

Autre échelle de mesure (graduée de 0 à 42), elle détermine l’oxydation (rH2 élevé) ou la réduction (rH2 faible). Chez un individu en bonne santé, le rH2 se situe aux environs de 23-24.

Si l’on porte pH et rH2 sur un graphique, nous obtenons ceci :

Terrains

Abscisses et ordonnées définissent quatre secteurs ici numérotés de 1 à 4.

1 : terrain acide-oxydé
2 : terrain alcalin-oxydé
3 : terrain alcalin-réducteur
4 : terrain acide-réducteur

Chacun de ces quatre terrains se caractérise par sa relative richesse et/ou pauvreté en électrons et en protons.

1 : terrain acide-oxydé : riche en protons, pauvre en électrons
2 : terrain alcalin-oxydé : pauvre en protons et en électrons
3 : terrain alcalin-réducteur : pauvre en protons, riche en électrons
4 : terrain acide-réducteur : riche en protons et en électrons

Chaque terrain représente une forme particulière de perturbation et chacun d’entre eux se voit affublé d’un certain nombre de pathologies spécifiques. Nous n’allons pas nous pencher sur ces quatre terrains mais seulement considérer le terrain alcalin-oxydé puisqu’il est le reflet de la plupart des grandes pathologies galopantes de ces dernières décennies (cancers, scléroses, AVC, infarctus du myocarde, etc.). Ce terrain représente, à l’heure actuelle, le gros problème médical du monde occidental moderne.

Un individu qui se situe en terrain alcalin-oxydé présente une carence en protons ainsi qu’en électrons. Comment cela est-il possible ? L’alimentation et l’environnement de l’être humain occidental sont deux facteurs déterminants bien qu’il en existe plein d’autres qui peuvent avoir une influence sur ce terrain en le faisant évoluer de léger à très lourd (cancer irréversible, par exemple).
Tout d’abord, il est utile de savoir sur quel terrain on se situe mais trop peu de laboratoires français se permettent de mesurer les paramètres dont nous avons parlé plus haut (pH, rH2). Dans le cas d’un terrain alcalin-oxydé, cela signifie que le pH sanguin est trop élevé (alcalin à 7,6 par exemple) alors que salive et urine voient leur pH s’acidifier par rapport aux normes de base.

Comment corriger autant que possible un terrain alcalin-oxydé ? Plusieurs choses peuvent être mises en œuvre. Il est généralement préconisé de supprimer de mauvaises habitudes d’hygiène de vie (alimentation frelatée, sédentarité, antibiotiques, etc.) au profit de nouvelles bien plus bénéfiques à l’organisme (alimentation saine, eau de boisson faiblement minéralisée, etc.).
Parmi l’ensemble de ces méthodes, l’aromathérapie peut être d’une grande aide. Les huiles essentielles, outre leurs nombreuses propriétés, présentent des particularités dont on parle peu. Mais, pour cela, il faut observer au niveau moléculaire ce qu’il se passe. Chaque huile essentielle est une synergie de différentes molécules biochimiques que la cartographie moléculaire a regroupé en grandes familles (phénols, oxydes, cétones, etc.). Ces familles de molécules s’organisent sur la cartographie de la manière suivante :

Cartographie moléculaire

Toutes les molécules situées sur le ½ cercle supérieur sont dites négativantes alors que les autres sont positivantes. La négativation permet l’apport d’électrons alors que la positivation leur capture. Étant donné que le terrain alcalin-oxydé est pauvre en électrons, pourquoi ne pas utiliser des huiles essentielles négativantes pourvoyeuses d’électrons ?
Mais qu’en est-il des protons ? (oui, n’oublions pas que ce terrain alcalin-oxydé est également pauvre en protons). Là encore, les huiles essentielles peuvent intervenir. A l’aide de bandelettes qui permettent de mesurer le pH, nous avons effectué des tests sur un lot donné d’huiles essentielles. Il nous a été permis de constater que le pH de ces huiles essentielles présente des valeurs comprises entre 5 et 7 (pH acide). Grâce aux huiles essentielles, nous allons pouvoir acidifier un terrain alcalin afin de faire baisser cette alcalinité. Or, qu’est donc l’acidification d’un terrain sinon l’apport de protons ?

Conclusion : les huiles essentielles peuvent apporter protons et électrons au terrain alcalin-oxydé qui en est fort dépourvu et, par là-même, engager l’individu propre à ce terrain vers un mieux-être.

Sources :

-Jean Valnet, L’aromathérapie.
-Michel Odoul & Elske Miles, La phyto-énergétique.
-Pierre Franchomme & Daniel Pénoël, L’aromathérapie exactement.
-Roger Castell, La bioélectronique Vincent.

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