Un peu d’aromathérapie bio-rythmique…

Flower Spirit

Préambule

Cela fait un moment que l’idée d’un tel article me trotte dans la tête mais je ne me serais jamais permis de coucher ces lignes avant aujourd’hui, tant que « tout cela » n’aura pas été clairement cristallisé dans mon esprit.
Il y a un peu plus d’un an, j’ai écrit un article intitulé Aromathérapie et Alchimie. A l’époque, sans que je le sache, il contenait déjà l’embryon de l’idée que je souhaite vous exposer aujourd’hui. Entre-temps, certaines personnes m’ont posé la question de savoir pour quelle raison ne trouvait-on pas une partie « recettes » dans mon premier livre (Huiles essentielles de santé et de bonheur). Cela a été décidé ainsi.
Si aujourd’hui cet article voit le jour, c’est que je pense savoir pourquoi on ne trouve aucune recette dans ce livre (alors qu’il y a deux ans, cela m’apparaissait beaucoup plus confusément). C’est un fait qui n’avait pas pour objectif de me démarquer d’autres auteurs qui proposent des recettes dans leurs ouvrages et qui, de toute façon, vendent plus que moi (serait-ce là la recette du succès ? Lol !). Tel n’est pas le propos. Ce dernier tient, à lui seul, dans l’intitulé du titre de cet article que je me propose maintenant de déployer devant vous après cette nécessaire introduction, tout en précisant que je n’appartiens à aucune école d’aromathérapie. Dans ce domaine, je suis « free-lance » et iconoclaste, comme dans bien d’autres domaines du reste. Mais revenons-en à nos moutons.

D’un point de vue scientifique

L’aromathérapie scientifique française ne chôme pas sur ce point. C’est grâce à tout un tas d’hommes et de femmes de science que nous savons aujourd’hui que l’huile essentielle de menthe poivrée est antalgique et que celle d’arbre à thé possède un pouvoir anti-infectieux à très large spectre d’action. Tout cela est très bien, on se couche moins bête le soir venu en le sachant, puisque cela augmente notre compréhension du monde qui nous entoure. Grâce à la science, il nous est possible de savoir qu’une huile essentielle est une synergie de dizaines (voire de centaines) de molécules très différentes les unes des autres. Mais une huile essentielle n’est en aucun cas un produit standardisé. Prenez un arbre comme le Cinnamomum camphora. En Chine, on l’appelle camphrier, à Taïwan il prend le nom de bois de hô. C’est le même arbre, alors comment expliquer que l’huile essentielle du premier contient majoritairement du camphre là où celle du second est essentiellement composée de linalol ? (Il va sans dire que la même question s’applique également au romarin officinal et au thym vulgaire, pour ne citer qu’eux.)
La question du chémotype renseigne, en tout premier lieu, sur l’endroit où pousse la plante x ou y. Par exemple, on trouve du romarin officinal en France, en Italie, en Corse, au Maghreb et même sur l’île de Madagascar. Quand on observe la composition des huiles essentielles de tous ces romarins, on se rend compte qu’elle est tout à fait différente d’un endroit à l’autre. Dès lors, comment et pourquoi en systématiser les emplois puisqu’un romarin marocain ne renvoie pas aux mêmes attributions thérapeutiques qu’un romarin français ? Non seulement, on ne peut être systématique sur la question de la qualité de telle huile essentielle provenant d’ici ou là, mais il se trouve aussi qu’une plante localisée en un lieu bien précis peut, d’une année sur l’autre, produire en l’an N une huile fort éloignée dans sa composition de celle obtenue lors de l’année N – 1 !
Je l’ai dit, les huiles essentielles ne sont pas des produits standardisés, ce n’est pas à elles de s’adapter à nous mais le contraire, d’où les mésaventures rencontrées par bien des personnes, tout simplement parce qu’elles ignorent que la plante A ici n’a rien à voir avec la même plante A là-bas, que la plante B ici en 2014 sera différente de la plante B en 2015. Et oui, les huiles essentielles sont des fées parfois fort facétieuses.
La dimension spatio-temporelle est d’ores et déjà posée.

D’un point de vue personnel

Considérons l’individu comme un être unique (ce que souligne assez bien, je pense, l’étymologie du mot individu). Cet être est constitué de centaines de milliards de cellules que l’on retrouve chez son voisin, bien que leur organisation soit quelque peu différente. De la même façon que cet individu n’est pas moi, je ne suis pas lui. Bien que, de lui à moi, beaucoup de choses soient semblables, il y a ce petit truc qui nous distingue singulièrement. Il en va de même en ce qui concerne les huiles essentielles. Nous l’avons dit plus haut, monsieur romarin est capable de donner naissance à plusieurs filles qui portent les gènes de papa mais qui sont toutes dissemblables dans leur organisation biochimique. C’est la juste connaissance de ces différences qui permettra d’éviter les écueils futurs. Parce que là où l’une s’occupe de ton nez, l’autre préfère ton foie. Nous sommes tous uniques et différents à la fois, le romarin officinal ne déroge pas à cette règle. Et, dans l’inextricable fouillis qui sépare de plus en plus l’homme de la plante, il n’est pas étonnant de faire des erreurs quant au « mauvais » emploi d’une huile essentielle quelle qu’elle soit. Aussi, pleinement conscient de l’unicité d’un individu et de celle d’une plante, il est tout à fait pertinent de considérer qu’on n’appliquera pas n’importe quoi sur n’importe qui. Car alors, comment comprendre qu’une huile essentielle de romarin officinal à camphre est capable de déclencher des rougeurs sur la peau de quelqu’un alors que sur la mienne, la même huile essentielle ne provoque rien ? Ce qu’il faut retenir, c’est que cette personne présente une constitution différente de la mienne et que l’application d’un même produit provoque deux réponses antagonistes. Que pouvons-nous alors invoquer ? L’incompatibilité de l’essence d’une plante avec celle d’un être humain ? Ce n’est pas faux. C’est même très vrai.

D’un point de vue psycho-affectif et émotionnel

  • Toi, tu aimes l’odeur de la lavande ?
  • Oui.
  • Et toi ?
  • Non.

La même odeur permet d’obtenir deux réponses en tout point opposées.

  • Pourquoi tu l’aimes, toi ? Pourquoi tu ne l’aimes pas, toi ? Creusons.

Phébus, un jeune garçon, était assis à l’arrière d’une berline familiale. L’œil profond, le regard acéré, par cette belle journée d’été, il voyait défiler tout autour de lui la garrigue, des chênes presque pétrifiés, des herbes rares et rases mais, par dessus tout, des flaques d’un bleu violet irréel. Chemin faisant, toutes fenêtres ouvertes, une abeille passa par là et piqua Phébus. L’auto s’arrêta aussi sec. La piqûre était mordante. Tout arrêté auprès d’un champ de lavande, le père de Phébus fit descendre son fils de la voiture. Sa mère, qui s’y connaissait un peu, s’extirpa elle aussi du véhicule, alla ramasser une gerbe de tiges de lavande, contourna la voiture pour… C’est alors qu’un autre véhicule arriva, déboîta au dernier moment pour les éviter, avant de poursuivre rageusement sa route dans un nuage de poussière. Ce faisant, la maman de Phébus parvint tout près de lui, frotta vigoureusement la piqûre à l’aide de son bouquet de lavande, tandis que dans l’autre voiture filante se trouvait une jeune fille, Emma, ballottée entre son père et sa mère tout prêts de divorcer, forcée à traverser ces « déserts » (la vie familiale l’était déjà, désertique, à ce moment là) plein de bleu… lavande ! N’empêche que quelques kilomètres plus loin, la voiture de son paternel donna des signes de faiblesse. Et, à perte de vue, ces étendues bleutées à l’odeur entêtante.
Sur le bord de la route, Phébus, frictionné avec force et rigueur par sa maman, fut bientôt en mesure de reprendre ses esprits. Il regagna le siège passager à l’arrière, son père mit le contact et sa mère posa un regard aimant sur son fils.
Emma n’en pouvait plus. Tout semblait se liguer contre elle. Enfin, le croyait-elle. La tête de son père sous le capot fumant n’était pas de bon augure. Et, tout autour d’elle, ce bleu resplendissant, les stridulations des cigales à la rendre folle, ce soleil implacable, la faim, la fatigue, la soif… Alors que son père s’échinait à comprendre ce qui n’allait pas avec son moteur, Emma eut juste le temps de voir passer auprès d’eux un autre véhicule dont l’allure sembla ralentir à l’approche. Elle constata qu’à l’arrière de ce véhicule, qui filait paisiblement devant eux, se trouvait un garçon au doux sourire. Un sourire dont elle ne pût décrire exactement la teneur.
Le père de Phébus roulait, la brise fraîche caressait le visage de son fils. Une abeille vint se poser sur sa main et repartit. Sur la main d’Emma, aucune abeille vint se poser

Que devons-nous déduire de cette histoire ? Qu’à la faveur d’une rencontre, certes douloureuse avec la lavande par le biais de l’abeille, Phébus a conservé un souvenir heureux alors qu’Emma, globalement, a associé cet instant de sa vie à quelque chose de désagréable. Il a été, pour l’un comme pour l’autre, question de synesthésie. Laquelle s’est ancrée par le truchement d’une émotion particulière liée à une stimulation olfactive précise. De plus, ce qui dépasse le seul cadre stimulus/réponse, c’est que là où personne ne s’est préoccupé du mal-être d’Emma, le jeune Phébus fut, lui, entouré et choyé, ce qui a renforcé l’ancrage affectif.
Aujourd’hui, lorsqu’il arrive à Phébus de sentir l’odeur de la lavande, c’est le visage de sa mère qui retraverse sa mémoire, tandis que pour Emma, nulle douce quiétude mais bien plutôt un sentiment de suffocation et de chaleur, additionné du crissement des cigales. A travers cette histoire, la lavande n’y est, objectivement, pour rien. Seule la relation affective ainsi qu’un ensemble de circonstances ont concouru à en faire une odeur aimée pour Phébus et détestée pour Emma. C’est ce rapport affectif entretenu avec telle ou telle odeur que l’olfactothérapie cherche à mettre en évidence là où l’aromachologie étudie davantage l’impact des odeurs sur la psyché humaine, encore qu’il faille veiller, même à travers l’aromachologie, à ne rien systématiser car aucune odeur n’est intégralement bonne ou mauvaise. C’est le souvenir de notre rencontre avec chacune qui fait qu’une partie du cerveau (le cerveau limbique entre autres, siège des émotions et de l’olfaction) catégorise telle odeur en bonne ou mauvaise selon qu’elle aura été liée à une émotion négative ou positive.
Est-ce à dire qu’il est toujours question de synesthésie ? Je ne le pense pas et c’est ce que la partie suivante va tenter d’expliquer.

D’un point de vue… D’un point de vue quoi ?

En tant qu’êtres humains, nous sommes assujettis à des cycles. Nous pouvons distinguer des cycles internes (circulation sanguine, amplitude respiratoire, etc.) et des cycles externes qui ne dépendent pas de nous (l’alternance jour/nuit, le rythme des saisons, les révolutions planétaires…).
Ces cycles, qu’ils soient internes ou externes, sont plus ou moins bien rodés et ne sont en aucun cas dictées par des lois infaillibles. On l’observe bien assez avec la végétation fort précoce en ce début d’année 2014. Si, grosso modo, les printemps se succèdent et se ressemblent, il y a parfois des bugs dans la matrice qui sont susceptibles de perturber peu ou prou une organisation et donc un être vivant. Ajoutons à cela des influences d’ordre électro-magnétique, énergétique, élémental, etc. Nous sommes tous plus ou moins disposés (ou indisposés) en fonction des saisons, des moments de la journée, du passage de certaines planètes dans telle constellation du zodiaque, d’une météo trop sèche ou, au contraire, trop humide, etc. Et, pour couronner le tout, il en va du rapport affectif que nous entretenons avec telle saison, tel moment de la journée, telle planète, tel élément, telle manifestation météorologique… Tous ces « ingrédients » déterminent, en s’associant et en interagissant les uns avec les autres, un continuum qui, selon nos propres dispositions/indispositions, va faire en sorte de nous placer en bonne ou mauvaise posture, nous faisant passer les uns et les autres par des hauts et des bas, chacun selon son propre rythme du fait de notre unicité.
Ainsi, comment s’étonner que certaines personnes guérissent plus rapidement que d’autres alors que la même médication aura été employée pour une même affection, aussi bien chez les uns que chez les autres ? Est-ce à dire que le médicament (au sens large du terme) est fonctionnel chez certains et moins chez d’autres ? Rappelons-nous le rapport qu’entretiennent Phébus et Emma avec la lavande. Pensez-vous que les propriétés thérapeutiques de l’huile essentielle de lavande, fort nombreuses au demeurant, puissent avoir la moindre chance d’avoir une action positive chez Emma ?
Nous y voilà. Dans quelle mesure l’emploi d’huiles essentielles aux odeurs aimées peut être plus efficace que celui d’huiles essentielles aux odeurs non aimées, à propriétés thérapeutiques égales ? C’est la prise en compte de cette différence qui, je le pense, aura un impact net sur la rapidité avec laquelle le processus de guérison s’enclenchera, ce qui lui permettra de parvenir à son terme plus rapidement.
Bien entendu, le seul rapport affectif entretenu avec les arômes ne peut, à lui seul, tout expliquer, cela serait bien trop simple… Le rythme des journées et celui des saisons doit également être pris en compte (j’abandonne la question des mélothésies planétaires aux spécialistes auxquels je pose cette question : pourrait-on concevoir une aromathérapie astrologique ?)
Nous savons que des huiles essentielles sont négativantes (elles apportent des électrons) alors que d’autres sont positivantes (elles capturent les électrons). Comme la vie diurne équivaut à une phase d’usure et d’oxydation des cellules et la vie nocturne à la régénération de ces mêmes cellules. De fait, on utilisera les huiles essentielles positivantes le matin et au cours de la journée alors que les huiles essentielles négativantes trouveront le meilleur emploi en fin de journée ainsi qu’au moment du coucher. Et on évitera de faire l’inverse au risque d’être apathique durant la journée et surexcité le soir venu, ce qui ne serait guère favorable à un sommeil profond et réparateur.
Le rythme saisonnier, nous l’avons souligné, a également une implication sur le choix de telle ou telle huile essentielle. Par exemple, l’été est une saison propice à une oxydation plus importante des cellules. On pourra donc contrecarrer cela à l’aide d’huiles essentielles anti-oxydantes et rafraîchissantes. De même, on évitera les huiles essentielles de nature ignée (sarriette, thym, cannelle) par un chaud temps d’été alors qu’elles seront beaucoup plus adaptées par temps hivernal de par leur propriétés échauffantes.

Conclusion

C’est donc pour l’ensemble de ces raisons (il en existe d’autres) qu’il n’est pas utile mais surtout contre-productif de systématiser l’emploi d’une huile essentielle indépendamment de la notion de cycle. De même qu’il existerait des huiles essentielles du matin, il existerait des huiles essentielles du soir. Ainsi que des huiles printanières, d’autres automnales… C’est pourquoi on ne peut faire l’usage d’une huile essentielle particulière sans prendre en compte la période de la journée et de l’année dans laquelle on se situe.
Cela explique, je pense, l’absence de recettes standardisées et immuables dans mon premier livre. Chaque protocole que j’élabore tente, avant tout, de prendre en considération l’ensemble de ces dimensions (ce qui n’a rien de simple, je dois bien l’avouer). En fonction des personnes, je n’indique pas nécessairement la même huile pour une affection identique. Voilà pourquoi je ne suis pas un adepte du « tout systématique ».
Ceci n’est qu’une ébauche d’aromathérapie bio-rythmique, il reste encore beaucoup à chercher et à comprendre dans ce domaine.

© Books of Dante – 2014

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Huile essentielle : décortiquage d’étiquette

On entend souvent des personnes s’interroger sur les différents éléments qui constituent l’étiquette d’un flacon d’huile essentielle, tandis que d’autres ne parviennent pas à orienter leur choix face à telle ou telle gamme parce que, en apparence, tout ça, c’est pareil. Eh bien non ! Perçons ensemble les arcanes du produit à travers le décodage de son interface évidente : l’étiquette. Ci-dessous, nous voyons l’emballage d’une huile essentielle que j’ai soigneusement aplati :

étiquette huile essentielle

Comme vous le voyez, j’ai encerclé les plus importantes mentions que je vais décrypter une à une :)

1. La mention BIO : plus qu’un logo, c’est davantage une pastille qui n’assure en rien la véritable valeur biologique de notre huile essentielle.

2. Les conseils d’utilisation : bien que ceux-ci ne concernent que la voie orale, ils sont tout à fait rigoureux. Est également mentionné une équivalence « ml = nombre de gouttes ». Cela, tout les fabricants ne le font pas. Et c’est important en fonction du compte-gouttes qui peut être de catégorie A ou B. Mais j’expliquerai cela dans un post distinct.

3. Le nom de la plante : évident, pour savoir de quoi l’on parle. Un nom en français obligatoirement accompagné du nom latin de la plante. Ici, nous avons affaire au romarin officinal. Sachant qu’il en existe différentes variétés présentant des propriétés pas forcément communes, il est bon de le mentionner. Il en va de même pour le thym, l’eucalyptus, l’épinette, le pin, le sapin, etc.

4. Les ingrédients et autres indications : la partie de la plante qui a été distillée (selon les huiles essentielles, cela peut être les feuilles, les racines, les semences, etc.), les principales molécules présentes dans l’huile essentielle concernée, etc. Ici, ils mentionnent même la famille botanique. Même s’il est intéressant de le savoir, cela n’a pas grande importance pour savoir si on a affaire à une huile de qualité ou pas.

5. Les logos AB : contrairement au point 1. nous avons ici affaire à deux véritables logos attestant de la qualité biologique de notre huile essentielle. A gauche, le logo AB européen, à droite le logo AB France. Attention, il existe des produits qui affichent un tel logo mais sans qu’il soit mentionné « certifié ». Sans lui, on ne peut être certain de la traçabilité du produit.

6. 100 % pure et naturelle : c’est le moins que l’on puisse faire pour proposer au public une huile essentielle non coupée, non trafiquée, etc. Si un flacon ne le mentionne pas, c’est même pas la peine.

7. Les précautions d’emploi : vu la taille de la boîte, il est clair qu’on ne peut pas tout mettre. Cependant, ici nous constatons que certaines précautions d’emploi s’adaptent à toute huile essentielle alors que d’autres sont spécifiques à cette huile essentielle là (« ne pas utiliser chez les enfants de moins de 7 ans, les femmes enceintes ou allaitant » : c’est particulièrement vrai pour le romarin officinal à camphre).

8. Le numéro de lot, la date de péremption et le territoire d’origine de la plante distillée : d’autres informations utiles. Cela permet de cibler plus précisément le produit. Savoir qu’une huile essentielle, disons de menthe poivrée, provient d’Inde, d’Italie ou d’Angleterre, ce n’est pas tout à fait la même chose (ni le même parfum et composition). Quant à la date de péremption, elle est obligatoire sur ce type de produit même s’il est vrai que certaines huiles essentielles peuvent se bonifier avec le temps et donc au-delà de la date de péremption. De bonnes conditions de conservation et de stockage assureront à vos huiles essentielles une « extension de garantie »;).

Voilà, vous savez tout ou presque sur le décryptage d’une étiquette d’huile essentielle. Celle-ci est presque parfaite. Il manquerait juste le logo d’un organisme de contrôle (Ecocert, par exemple). Mais le logo « AB France certifié » montre déjà qu’un organisme de ce type a mis son nez dans l’affaire avant que l’huile essentielle en question soit commercialisée.

© Books of Dante – 2014

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