Soigner une sinusite à l’aide des plantes

Il est bien possible que certains d’entre vous aient attrapé un vilain rhume, ce qu’en langage médical on appelle une rhinite et que l’on retrouve parfois associée à la pharyngite à travers la célèbre rhino-pharyngite. Parfois ça se complique et peut s’ajouter à l’ensemble une sinusite. C’est une affection qui peut paraître banale comme ça, mais… « lorsqu’un virus, un champignon, une bactérie ou une allergie affecte les muqueuses du nez, celles-ci réagissent en s’enflammant et en enflant, provoquant l’obstruction des sinus. Dès lors, le mucus n’est plus drainé normalement, et les virus ou bactéries peuvent se développer rapidement. Les sinusites commencent donc, dans la plupart des cas, par une rhino-pharyngite virale qui entraîne une altération des capacités épuratoires de l’appareil cilié naso-sinusien et peuvent évoluer vers une authentique sinusite bactérienne » (Source : Wikipedia).

Sinus

Hein, vous voyez c’est pas chouette quand même. Sans compter qu’elle s’accompagne d’une baisse du tonus, ce qui a pour conséquence une dégringolade de l’esprit créatif, un encombrement permanent entravant nos gestes (parce que, dégainer le mouchoir toutes les trois minutes, ça devient lourd, à la longue). Bref, avant de vous ruer chez l’ORL, il existe une petite recette très simple à réaliser. Il vous faudra :

  • 1 litre d’eau
  • 1 oignon émincé
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre (ou de pommes, comme disent nos amis suisses)
  • 1 cuillère à soupe de gros sel
  • Du romarin, si possible frais. Si vous n’en avez pas, opter pour du romarin sec ou bien carrément son huile essentielle. Par ailleurs, la sauge officinale, le thym et le laurier peuvent se substituer au romarin

Placez l’eau ainsi que tous les ingrédients dans une casserole et portez le tout à ébullition. Dès que les premiers bouillons apparaissent, coupez le feu et couvrez : votre fumigation humide est prête. Vous imaginez la suite, armez vous d’une serviette, placez vos fosses nasales au-dessus de la casserole bouillante et respirez-en les vapeurs pendant au moins cinq bonnes minutes. Veillez à ne pas vous tenir trop prêt, ça chauffe dur là-dessous.
Vous allez ressentir un mieux-être immédiat. Mouchez-vous. La rhinorrhée, c’est-à-dire l’écoulement nasal, qui était jusqu’alors de couleur jaune plus ou moins soutenue devient plus incolore et moins épaisse. Avec le temps, vous vous rendrez compte que, bien que la nécessité de faire appel au mouchoir soit toujours présente, vous vous en servirez moins fréquemment qu’auparavant.

A la suite de cette fumigation, vos pores sont bien dilatés, aussi profitez-en pour procéder à l’application transcutanée locale (cf. photo ci-dessus) de la petite synergie suivante :

  • Une huile végétale fluide (noisette, noyau d’abricot, rose musquée, macadamia, etc.).
  • Une huile essentielle à oxydes telle que : ravintsara, myrte vert, romarin à 1-8 cinéole, eucalyptus globuleux, eucalyptus radié, laurier noble (au choix).

Elle aura pour conséquence de renforcer les effets de la fumigation en portant au plus près des sinus des huiles essentielles bien connues pour leurs nombreuses propriétés portant sur la sphère ORL.

Ci-après, une liste (non exhaustive) d’autres huiles essentielles utilisables en pareil cas : arbre à thé, bois de rose, camomille romaine, hélichryse d’Italie, hysope couchée, lavande aspic, marjolaine à coquilles, menthe poivrée, niaouli, palmarosa. Voilà. Avec ça, il y a de quoi faire.

Portez-vous bien ;-)

P. S. : réitérez plusieurs fois l’expérience, cela n’en sera que plus efficace.

© Books of Dante – 2014

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