Le mouron rouge (Anagallis arvensis)

Mouron rouge (crédit photo : Rosser1954, wikimedia commons).

Synonymes : mouron des champs, mouron mâle, anagallide, fausse morgeline, morgeline d’été, menuet, menudon, baromètre, miroir du temps.

J’ai plaisir à imaginer les druides faisant usage du mouron rouge : aux dires de Pline l’ancien, ils en confectionnaient une sorte d’eau lustrale. Mais n’allons pas plus loin dans ce rêve éveillé, puisque sur ce premier point, il y a erreur sur la personne : il n’est absolument pas question de mouron rouge, mais de mouron d’eau – une très légère erreur, n’est-ce pas ? –, une plante plus connue sous le nom de samole, terme que l’on retrouve au sein même du nom latin qu’on lui a attribué : Samolus valerandi. Cet aveu d’échec n’est pas si grave : il permet, au moins, de signaler à notre attention qu’au temps de Pline, c’est-à-dire il y a deux millénaires, l’on connaissait déjà ces plantes qu’on appelle mouron, un terme que l’on ne doit en aucun cas aux Grecs, ni aux Romains, puisqu’il semble plausiblement issu du germanique miere (aujourd’hui, vogelmiere désigne le mouron des oiseaux, une autre plante encore, que nous avons déjà traitée sur le blog et que l’on appelle aussi stellaire, plante complètement inoffensive, au contraire de notre zigoto de mouron). Mais réfrénons cet excès d’empressement, le bel ouvrage ne supportant pas qu’on s’y prenne comme des pieds.

Au temps de Pline, donc. Et même avant ! Le mouron foisonne dans les écrits des Anciens, à la manière invasive dont il se répand sans vergogne sur les sols les plus riches, espèce d’accaparateur de terrain nain dont la vivacité végétative est inversement proportionnelle à l’incapacité de l’herbe de pousser après le passage de ces troupes barbares venues de l’est, les Huns en tête, les autres à cheval. Mais voilà que je m’égare. Faisons donc preuve, comme le conseillait Krishnamurti, d’unité de direction vers le but !

Dès Théophraste, l’on entend parler en bien du mouron : si les traités de la Collection hippocratique n’y prêtent guère attention – à peine y est-il consigné comme étant apte à soigner les plaies – le botaniste grec y adjoint d’utiles propriétés résolutives et détersives, ce qui se peut comprendre, le mouron contenant des saponines, c’est-à-dire de ces substances qui moussent au contact de l’eau. D’où la fonction détergente. C’est en partie sur cette base-là que Dioscoride étayera sa rubrique portant sur celui que l’on appelle encore anagallis. Celui ? Non pas : ceux. En effet, Dioscoride compile, dans le même texte, des informations qui concernent aussi bien le mouron mâle aux fleurs rouges que le mouron femelle aux fleurs bleues, codage coloré fort aisé à comprendre et sur lequel il est inutile de s’attarder.

Que peut-on retenir de ce que les auteurs antiques ont consigné au sujet des propriétés thérapeutiques du mouron ? Avant toute chose, il fallait se rendre nuitamment auprès de la plante, que l’on se devait de saluer, avant de faire silence, puis de l’arracher, et enfin d’en extraire le suc le plus rapidement possible afin qu’il ne s’altérât pas et conservât toute sa vigueur. Comme l’on pouvait s’y attendre, une distinction s’opère selon que le mouron est bleu ou rouge. Dans le premier cas, il est expectorant et dégage parfaitement bien les voies respiratoires, tant hautes que basses. Quant au rouge, on l’adresse aux épileptiques, aux asthmatiques, à ceux qui délirent ; l’on dit encore du mouron qu’il est utile à la guérison de la mélancolie, au sens où l’entendaient les Grecs, c’est-à-dire une affection très éloignée de la vision qu’en avait le romantisme du XIXe siècle et qui trouvait son origine dans l’excès de sécrétion de bile noire. Un truc crade, donc.

En condensant Pline, Dioscoride et Galien, il ressort que le mouron permet de ressouder les plaies, de soigner les chairs putréfiées et les ulcères corrosifs, d’effacer les éphélides et autres écueils disgracieux du visage. Le suc de la plante, aspiré par la narine droite, soulage les douleurs de la mâchoire gauche, et inversement. Gargarisé, il purge la tête. De plus, il est diurétique, inducteur du sommeil, anti-inflammatoire, ophtalmique (c’est pourquoi on surnomme la plante « œil de chat » ou encore « sang de l’œil »). Signalons encore trois points, reflets des étonnantes capacités qu’on prête au mouron : si l’on s’enduit le visage de son suc, l’on en deviendra irrésistible, et s’il s’agit du suc de l’espèce rouge, il prédispose à induire le plaisir sexuel, deux affirmations peu courantes, mais qui font suffisamment saillie pour qu’on ait envie de s’y arrêter. Enfin, Dioscoride considérait la plante comme particulièrement apte à retirer les épines et le venin de la vipère hors de la chair des membres, deux belles prouesses qui semblent expliquer pourquoi l’on a fait du mouron, en plus des Gémeaux, des Poissons et de la Balance, une plante du signe zodiacal du Sagittaire, chose dont nous allons nous expliquer, non sans avoir tout d’abord fait la remarque que durant l’Antiquité tardive, il ne se passe pas grand-chose de neuf sous le soleil, concernant le mouron : on reprend les antiques prescriptions, en les copiant largement, ce qui, plus qu’une absence de vergogne, s’apparente davantage à une manifestation excessive de la foi que l’on plaçait dans les Anciens.

Bien. Comme on le peut voir en plusieurs textes antiques, l’anagallis serait donc une plante propre au Sagittaire, que l’on appelle Toxotês en grec. Les mélothésies planétaires seraient-elles impuissantes à nous expliquer cette correspondance pour le moins étonnante ? Il est vrai que même lorsqu’on place Jupiter dans la balance, c’est-à-dire la planète qui gouverne le signe astrologique du Sagittaire, il reste assez difficile de comprendre le choix du mouron, qu’il soit rouge ou bleu, comme plante de Toxotês. Oh ! on trouve bien quelques justifications, mais elles sont loin de se voir comme le nez au milieu de la figure : par exemple, l’anagallis, plante expectorante, correspond bien à la poitrine, partie du corps humain placée sous la domination de Jupiter, lequel règne également sur la sécrétion du sperme : ça tombe très bien, l’on nous apprend que l’anagallis/mouron antique provoque l’érection et rend agréables les rapports sexuels, ce qui est parfaitement farfelu et délirant. L’anagallis ou comment inventer de soi-disant propriétés afin qu’elles fassent écho à telle planète ou constellation !… Par exemple, la prétendue capacité du mouron à extraire des objets fichés dans les chairs, à l’image de la flèche, attribut du Sagittaire, et, par extension – à force, on risque l’élongation et le claquage, gare ! – des substances toxiques comme le venin des vipères, répond bien par là à la dénomination grecque – Toxotês – du signe zodiacal du Sagittaire, pertinence que l’on va chercher dans le fait que le mot grec toxon fait autant référence à la flèche qu’aux poisons dans lesquels on trempe cette même flèche. L’analogie de ce type de flèche empoisonnée avec les crochets venimeux de la vipère est donc ici aisément compréhensible.

Vous l’avez vu arriver, l’entourloupe ? Mieux vaut en rire. D’ailleurs, le mouron « passait pour exciter la gaieté », comme nous l’apprend Joseph Roques. « Son nom dérive d’un mot grec, qui signifie je ris »1, je me réjouis, je pouffe, je me gondole, je m’esclaffe, devant aussi peu de sérieux. Pourquoi autant d’enjouement ? De par cette, encore, soi-disant propriété du mouron sur le foie, dont il fond les obstructions. Or, désobstruer le foie, cela revient aussi à le désopiler. La réputation du mouron de provoquer grande allégresse lui est d’ailleurs restée. Ne dit-on pas à celui qui se fait de la bile : « Ne te fais pas de mouron » ? Formule que l’on réserve encore à cet autre qui, si jamais il rigole, ne rit que jaune. Hilarant, n’est-ce pas ?

Par chance pour nous, pratiquement rien ne se raconte durant le Moyen-Âge au sujet du mouron qu’on semble avoir parfaitement oublié. A peine le croise-t-on chez Hildegarde (si c’est bien de lui dont elle parle) : en effet, en deux endroits du Physica, l’on rencontre un mouron. Le premier est une mauvaise herbe de nature chaude résorbant les hématomes, le second, de nature froide, est propre à guérir les ulcères vermineux. Il n’est pas certain que le chaud soit le rouge et le froid le bleu. On suspecte l’un des deux d’être cet autre mouron, la stellaire ou morgeline, drôle de mot qui n’apparaît visiblement pas avant le XVe siècle, et qui va, lui aussi, nous donner l’occasion de bien nous désopiler, ah, ah ! ^.^, en particulier parce qu’il prête, non pas à rire, mais à confusion, ce qui est autrement plus grave. Déroulons un peu le tapis aux explications : morgeline n’est pas autre chose que la contraction du vieux français mort geline, morsus gelinae en latin. Et tout cela ne signifie qu’une seule chose : mort aux poules ! Or, ce qui est drôle, c’est d’attribuer ce nom au mouron aviaire dont les graines sont distribuées aux oiseaux qui en sont très friands, alors que, très justement, ce nom souligne le caractère hautement toxique, pour ces mêmes oiseaux, des graines de l’autre mouron, le rouge. Je vous l’avais bien dit qu’on allait se tordre !… Le plus rigolo, c’est que cette équivoque se perpétua longtemps, puisqu’en 1837 Joseph Roques relatait le fait que cette confusion se lisait encore « dans un nouveau Dictionnaire d’économie domestique »2 qui conseillait donc le mouron rouge aux petits oiseaux, afin, sans doute, qu’ils soient bien cuits-cuits. Qu’est-ce qu’on s’marre ! Mais attentez un peu, on est loin d’en avoir terminé.

Nous allons prendre l’histoire à rebours, nous positionner en 1850 à peu près, et regarder derrière nous et considérer l’étendue des dégâts. Si l’on recense, pêle-mêle, l’ensemble des raisons plus ou moins justifiées qui ont poussé les hommes de l’art à user du mouron pour ses vertus thérapeutiques, l’on va avoir affaire à une espèce d’inventaire aussi décousu que composite, devant lequel on se laisse à penser qu’il est heureux (?) qu’autant de naïve candeur n’ait pas fait plus de victimes que celles qu’occasionnèrent les maladies réquisitionnant initialement les bons soins du mouron. Parmi ces affections, il en est quelques-unes, me semble-t-il, qui font encore partie des cibles thérapeutiques du mouron : c’est par exemple le cas des obstructions viscérales dont il vient à bout de par ses propriétés fondantes et, donc, désopilantes. L’on croise encore ses qualités ophtalmiques et cette très ancienne croyance qui voulut faire du mouron un remède contre le haut mal, savoir l’épilepsie, ce qui est déjà un glissement en direction du délire. Mais si l’on poursuit la rédaction de la réputation du mouron, l’on parvient assez vite à des cas extrêmes : manie, frénésie, hypocondrie, phtisie, peste, etc. Certaines observations laissent à penser que le mouron rouge aurait eu quelque efficacité contre la rage, aussi bien d’un point de vue préventif que curatif. Pasteur n’a qu’à bien se tenir ! On le recommanda même pour des cas de tumeurs : « Le soulagement que l’application du mouron sur un cancer au sein produisit […], ne fut pas de longue durée, et le mal ayant fait de nouveaux progrès, conduisit bientôt la malade au tombeau »3. Attention aux emplois contre-productifs, ainsi qu’aux autres biais suivants que sont les faux-semblants (la plante utilisée est-elle bien du mouron rouge ou bien tout autre chose ?) et l’oubli par trop récurrent du fait que soigner n’est pas synonyme de guérir. De plus, vue la toxicité avérée du mouron rouge, comment se fait-il que les Anciens n’en aient rien deviné et, qui plus est, en aient administré parfois des doses de cheval que l’on considère aujourd’hui comme parfaitement délétères ? Au XIXe siècle, on imaginait que la promiscuité frauduleuse entre mouron rouge et mouron des oiseaux ait pu être à l’origine de résultats ayant fait toute la preuve de l’innocuité de la plante, et pour cause ! En fait, le mouron « est une plante qui, pour n’être pas dépourvue de propriétés est loin de posséder celles que les anciens et les modernes lui ont si gratuitement accordées »4. Il faut donc se tenir bien éloigné de la naïveté, encore un peu lisible dans les écrits de Margaret Grieve (A modern herbal, 1931), par exemple, qui veut que « cette plante avait autrefois une grande réputation en médecine et était utilisée comme une panacée universelle ». « No heart can think, no tongue can tell the virtues of the pimpernel », conclut-elle (5). Et c’est bien ça qui est embêtant.

Le mouron rouge est une petite plante annuelle qui rampe plus qu’elle ne pousse, et si jamais c’est le cas, elle se contente de grimper en biais : elle est alors qualifiée de semi-ascendante. Ses tiges, parce qu’elles sont tortueuses et courbées, ne permettent pas à la plante d’atteindre une taille supérieure à 15 cm, faisant du mouron rouge, de même que cette stellaire que nous avons fréquemment évoquée dans cet article, une plante tapissante. Très rameuses, glabres et quadrangulaires, ces tiges portent des feuilles ovales acuminées opposées une à une, sessiles et tachetées de petits points brunâtre en-dessous.

Les fleurs hygrométriques du mouron rouge – c’est-à-dire qui s’ouvrent et se ferment en fonction de l’ensoleillement – se remarquent parce que bien dressées au bout d’un long pédoncule finement fiché à l’aisselle des feuilles. De petit diamètre (5 mm), elles comptent cinq pétales et un même nombre de sépales tout aussi longs. Les pétales, généralement rouge vif, possèdent des bordures poilues, qu’ils conservent quand bien même leur coloris est amené à changé : en effet, le mouron rouge peut parfois être rose, blanc ou bien carrément bleu : c’est ainsi qu’on le voit paré dans sa variété « caerulea », que l’on confond généralement avec un autre mouron, le mouron bleu (Anagallis foemina). Les deux plantes se distinguent en fonction du nombre de poils glanduleux que l’on voit en bordure des pétales : vu la petitesse de la chose à observer, il est préférable de faire appel à une forte loupe pour ce faire. Bref, qu’il soit bleu toujours ou rouge devenu bleu, le mouron dit des champs, une fois défleuri, s’attache à fabriquer des graines qu’il loge dans des fruits remarquables : capsulaires et sphériques, ils s’ouvrent horizontalement « comme une boîte à savonnette », aux dires de Joseph Roques. Amusant détail pour une plante riche en saponines !

Capable de coloniser des territoires perchés jusqu’à 1200 m d’altitude, le mouron rouge est présent aussi bien en Europe, en Afrique du Nord que dans les régions tempérées d’Asie occidentale. On le trouve préférablement sur les sols sableux constituant les friches, les talus bordants les routes, les cultures (vergers, vignes), etc.

Le mouron rouge en phytothérapie

Cette plante sans odeur surprend celui qui la goûte par la douceur de sa saveur oléracée qui fait rapidement suite à une acrimonie amère et nauséeuse. Il est bien évident qu’à cela des principes amers sont en cause. En outre, le mouron rouge contient au moins deux saponines hémolytiques dont l’anagallide, des cucurbitacines, de la cyclamine, du tanin, enfin de la primavérase, ferment protéolytique présent chez bien d’autres représentants de la famille des Primulacées.

Remarquons que d’après certaines études les semences du mouron rouge contiendrait d’importantes quantités de saponines là où celles du mouron bleu n’en afficheraient pas un gramme sur la balance, au contraire d’huile végétale et de phytostérine, ce qui n’aligne pas ces deux mourons sur le même profil biochimique.

Propriétés thérapeutiques

  • Expectorant puissant, antitussif
  • Dépuratif : sudorifique et diurétique
  • Détersif externe, topique
  • Détersif interne
  • Antalgique et sédatif des troubles nerveux
  • Stimulant

Usages thérapeutiques

  • Troubles de la sphère vésico-rénale : lithiase urinaire et rénale, gravelle, néphrite, hydropisie
  • Troubles de la sphère hépatobiliaire : lithiase hépatique et biliaire, ictère
  • Troubles de la sphère respiratoire : stase bronchique, bronchite muco-purulente, rhume, grippe, coryza spasmodique, asthme des foins, enrouement
  • Affections cutanées : plaie (enflammée, infectée, douloureuse, fongueuse, torpide), ulcère douloureux et/ou de mauvaise nature, escarre fongueuse et/ou sanieuse, dartre, prurit, verrue, granulome, piqûre d’insecte
  • Troubles locomoteurs : névralgie, goutte, rhumatisme
  • Affections oculaires : conjonctivite, ophtalmie
  • Troubles du système nerveux : épilepsie (efficacité non prouvée bien que, longuement, le mouron ait été usité dans ce sens), troubles mentaux (?), mélancolie (?)
  • Hémorroïdes, douleur hémorroïdale
  • Colo-entérite

Modes d’emploi

  • Décoction de la plante entière (sans ses racines) dans le lait ou le vin.
  • Macération vineuse de la plante sèche, macération acétique de la racine fraîche.
  • Infusion de la plante sèche.
  • Suc frais mêlé à de l’eau, du lait.
  • Poudre de racine.
  • Extrait fluide.
  • Teinture-mère.
  • Cataplasme de la plante fraîche entière.

Précautions d’emploi, contre-indications, autres informations

  • Récolte : elle se déroule durant toute la bonne saison, soit de mai à septembre. Il importe que la plante soit fleurie pour ce faire. Comme nous l’avons vu précédemment, la racine est parfois déterrée.
  • Toxicité : si l’on préconise des cures courtes de mouron rouge, qui plus est sous contrôle médical, c’est parce que l’on a pris en compte l’action énergique sur l’économie de doses imparfaitement adaptées, puisque aux dires de Botan, des doses assez fortes forment un poison assez dangereux, sauf s’il s’agit de mouron à l’état sec, nettement moins problématique du fait de la réduction de l’action des saponines en ce cas. Les oiseaux ne sont pas les seuls animaux pour qui le mouron rouge est nuisible et vénéneux, puisque cette toxicité se transpose aussi aux mammifères : non consommé par le bétail en règle générale, le mouron rouge exerce une stupéfaction du système nerveux chez le cheval, une attaque irritante et inflammatoire des muqueuses gastro-intestinales et bronchiques, une diurèse exagérée, des convulsions musculaires de la gorge et du train postérieur. Chez l’homme, la toxicité emprunte quelques traits de celles que nous constatons chez le cheval, en plus d’accidents diarrhéiques, de tremblements et d’inertie cérébro-spinale. Le mouron rouge est également délétère pour le chien.
  • Autres espèces : – le mouron des marais (Anagallis tenella) ; – le mouron bleu (Anagallis foemina), plante aussi peu fréquente que le rouge est courant. Il posséderait les mêmes usages thérapeutiques que son compère écarlate.

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  1. Joseph Roques, Nouveau traité des plantes usuelles, Tome 3, pp. 212-213.
  2. Ibidem, p. 215.
  3. Jean-François Cazin, Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes, p. 605.
  4. Ibidem, p. 606.
  5. Scarlet pimpernel est le nom anglais du mouron rouge.

© Books of Dante – 2021

Mourou bleu, variété caerulea (crédit photo : Zeynel Cebeci, wikimedia commons).