Sous-bois

Tu le sais, lectrice, lecteur, que malgré cette distance qui nous sépare, je m’efforce toujours et encore d’insuffler dans mes mots, autant qu’il m’est possible, le maximum de verdeur. En effet, comment pourrait-on bien parler des plantes avec un langage d’herbier tout plat, un vocable pas fleuri duquel ne sourdrait aucune émotion ?…
Écrire au sujet des plantes, c’est pour moi l’occasion de rendre compte de l’histoire qu’entretient l’homme avec le monde végétal depuis aussi longtemps que le permettent les sources – quelles qu’elles soient – à ce sujet : le papyrus qui révèle les miracles médicaux des plantes sur lesquelles on n’écrit pas, ce papyrus n’a-t-il pas, pour nous, autant de valeur ? De même que ce bouleau dont l’écorce fournit un support à l’écriture, tout en protégeant un tronc au sein duquel, on ne sait comment, l’homme eut un jour la géniale idée d’aller puiser la sève salvatrice. Untel qui considère un chêne haut de cent coudées peut bien calculer le nombre de tonneaux que sa coupe pourrait bien occasionner ou envisager, pourquoi pas, de confectionner avec son bois, tout ou partie d’un petit esquif. C’est bien parce que les plantes n’ont jamais été qualifiées d’inutiles, parfois de mauvaises – mais c’est ce qu’on dit quand on ne les connaît pas vraiment – que mon blog existe. Cependant, je ne prône pas pour autant l’utilitarisme végétal tout azimut : je pense que, même au niveau des produits issus de la nature, il est bon d’être raisonnable. Mon arrière grand-père paternel était « marchand de bois », alors que mon grand-père maternel est celui qui, je ne sais pourquoi, abattit un jour ce frêne qui ne lui avait vraisemblablement rien fait, et que j’évoque dans l’article consacré à ce bel arbre. Ils eurent, l’un et l’autre, deux approches totalement différentes de l’objet « arbre ». L’un utilisait une vrille, sorte de long forêt métallique, qu’il vissait dans telle ou telle grume pour s’assurer que son contenu était valable, alors que le second employait sa tronçonneuse de telle manière qu’il me faisait toujours craindre de le voir trancher le bout de bois qui lui servirait bientôt de pilon. A multiples fonctions, autant de façons d’appréhender le même objet. Mais ce ne sont là que considérations de gueux, vous savez, ces ploucs campagnophiles que le pouvoir central se sent dans l’obligation de visiter de temps à autre, afin de les sermonner comme des enfants, et vérifier, par la même occasion que dans la nature, dites donc ! les arbres poussent dans un désordre, mazette ! « Enfin, moi, ministre du Ministère de n’importe quoi, je vois bien, depuis les fenêtres de mon bureau (est-ce du teck, de l’ikéa ? Je ne sais, ça m’a l’air bien précieux dans tous les cas), je vois bien, dis-je, que les arbres en contre-bas poussent bien alignés ! » Ce pouvoir central, qui s’organise comme une cohorte romaine, est bien en passe de réinventer la quadrature du cercle. C’est d’ailleurs complètement fou que les benoîts périphériques s’y connaissent mieux sur un sujet qui échappe complètement aux benêts ministériels parisiens. On appelle cela l’empirisme.

Il existe, dans la littérature au sens large, tout un tas de pages qui sont autant de plaidoyers en hommage à cette nature décidément bien peu connue de ceux qui, de loin, la jugent, oubliant, ayant oublié depuis fort longtemps, s’ils l’ont jamais su, qu’ils en font partie intégrante. Afin d’étayer mon propos et de ne pas avoir l’impression de parler tout seul, je vais convier un premier invité au sein de ces lignes. Appréciant autant Hugo que Mérimée, il est cependant moins connu que ces deux contemporains : il s’agit d’André Theuriet (1833-1907). Je vous livre ci-après les premières lignes d’un de ses ouvrages intitulé Sous-bois, impressions d’un forestier (1887) :

« Je n’avais pas vu de vrais bois depuis un an, et il y en aura bientôt dix-huit que je n’ai visité ceux-ci. A la descente du chemin de fer, quand, les oreilles encore toutes résonnantes des mille bruits parisiens, je me suis trouvé en pleine solitude sylvestre, j’ai ressenti une brusque commotion, et le vieux forestier qui sommeillait en moi s’est soudain réveillé. On redevient sauvage à l’odeur des forêts, a dit un poète contemporain. Cette maxime paraîtra peut-être contestable à ceux dont le courant tumultueux des grandes villes a bercé l’enfance et agité la jeunesse, mais elle est rigoureusement vraie pour quiconque a été élevé au milieu des forêts. Ce qui nous prend et nous charme, nous autres boisiers, ce n’est pas seulement l’originale beauté de ces nappes de verdure ondulant de colline en colline ; ce n’est pas la fière tournure des chênes centenaires, ni la limpidité des eaux ruisselantes, ni le calme des futaies profondes ; non, c’est par-dessus tout la volupté des sensations d’autrefois, ressaisies tout-à-coup et goûtées à nouveau. L’odeur sauvage, particulière aux bois, la trouvaille d’un bouquet d’alises pendant encore à la branche, ou d’une fleur perdue de vue depuis des années, le son de certains bruits jadis familiers : – la rumeur d’une cognée dans les coupes lointaines ou les clochettes d’un troupeau vaguant dans une clairière, – toutes ces choses agissent comme des charmes pour évoquer les esprits élémentaires qui dorment au fond de l’homme cultivé. Alors l’habit de théâtre que nous revêtons pour jouer notre rôle dans la comédie de la vie civilisée et raffinée, ce vêtement d’emprunt aux couleurs voyantes, aux étoffes précieusement brodées et artistement taillées, se déchire de lui-même et s’en va par lambeaux pendre aux buissons de la route. L’homme primitif reparaît avec la souplesse de ses mouvements naturels, la soudaineté de ses désirs, la naïveté de ses étonnements enfantins. Plongé dans ce bain des verdures forestières, il sent sourdre en lui une sève remontante ; et, dans son imagination rajeunie, les féeries du temps passé se remettent à chanter leurs contes bleus… Peu à peu j’ai éprouvé cette merveilleuse transformation, tandis que la voiture descendait les rampes tournantes de la forêt. Les sonnailles du cheval tintaient glorieusement, et glorieusement, entre deux traînées de lumière, les ombres des nuages glissaient le long des pentes boisées. Partout une mer moutonnante de feuillées épaisses ; mes regards, réjouis par la variété des verts, tantôt remontaient les rapides couloirs des tranchées abruptes, tantôt plongeaient dans les entonnoirs des combes. Et quelle pacifique et endormante solitude ! A peine si de loin en loin une maison de garde ou une ferme isolée dressait ses toits gris à l’abri des hêtres. De minces flocons de brume, suspendus aux cimes des arbres, s’éparpillaient lentement, puis s’envolaient pareils à ces vaporeuses graines de chardons que les enfants nomment des voyageurs. L’exquise fraîcheur du soir rendait plus pénétrante la senteur des regains récemment coupés. Cette humidité parfumée des bois au crépuscule, les murmures de l’eau dans le creux des gorges, les grappes noires et appétissantes des mûres sauvages rampant jusque sur le chemin, tout cela me montait au cerveau et me grisait. J’étais tenté de m’élancer de la voiture, d’étreindre un des arbres de bordure dans une embrassade fraternelle, ou de grimper aux sommités feuillues d’un chêne pour jeter de plus haut mon cri de liberté à la forêt… Quand la voiture et son cheval fumant se sont arrêtés devant l’auberge d’Auberive, j’étais de la tête aux pieds redevenu un sylvain » (1).

« On redevient sauvage à l’odeur des forêts ». Sully Prudhomme (1839-1907), poète français, produisit en 1865 un recueil, Stances et poèmes, dont cette ligne est extraite. Remarquons que cet auteur, dans une même phrase, emploie les mots « sauvage » et « forêts ». Qu’est-ce donc que le domaine sylvestre sinon la forêt ? Effectivement, le mot forêt découle du latin silva, alors qu’à propos du sauvage, je lis l’étymologie suivante : « bas latin salvaticus ; altération de silvaticus, dérivé de silva, ‘forêt’ » (2). Le sauvage est donc un être de nature, non atteint par une certaine civilisation. Le sauvage, basiquement, c’est l’habitant de la forêt, le forestier (de même que le païen est l’habitant du pays), mais aussi ce sylvain que la mythologie place dans les bois et les forêts.

Le retour aux sources, lorsqu’on les a depuis longtemps quittées, est forcément salvateur. Parce que, chose fort remarquable, un seul séjour à la campagne est profitable même à celui qui est né dans une cité de béton et de goudron puant. Peut-être est-ce là l’occasion de comprendre que « seule la vie dans la Nature peut délivrer l’être humain de tous les maux. Il lui faut donc rechercher ‘l’air pur de la forêt ou celui des champs’, s’y promener pieds nus et dévêtu afin que ‘l’ange de l’air chasse du corps toutes les impuretés qui le souillaient’, à l’extérieur et à l’intérieur » (3). Et voilà que sans y toucher, je viens d’amener jusqu’à nous ma deuxième intervenante dont les propos pleins de sagesse viendront encore émailler le cours de cet article : Claudine Brelet, anthropologue française née à Paris en 1941. La forêt prendrait donc soin de l’homme ? C’est ce que cherche à établir la sylvothérapie, par exemple. Mais nul besoin d’entrer dans les détails. Même si l’on n’en sait rien, l’on sent bien, par l’intermédiaire de cette intuition qui fait la marque de fabrique des hommes libres, que la forêt est un monumental diffuseur énergétique et ionisant. Et si jamais il s’agit de pins, ce diffuseur devient aussi aromatique, allant loger au plus profond de nos cellules ses bienfaits, par le biais de ce que, chez l’homme, on appelle l’arbre respiratoire…

Au fil du temps, une conviction s’est renforcée dans mon esprit : Hildegarde de Bingen n’aurait pu naître ailleurs que là où elle a vu le jour. Elle a beau échanger avec Bernard de Clairvaux qui est un Bourguignon et non un Germain, je pense qu’elle peut entendre ce qu’il dit lorsqu’il affirme que « tu trouveras bien plus dans les forêts que dans les livres », rappelant par là la parole de nombreuses figures amérindiennes. Et, en effet, à la lecture de bien des chapitres du Physica (ou Livre des subtilités des créatures divines), l’on constate que l’abbesse n’a pas attendu le sage conseil du cistercien pour cela : peu perméable aux legs d’origine gréco-romaine qu’elle ignore, Hildegarde innove et découvre là où d’autres se contentent de recopier et d’imiter les Dioscoride et consorts. Il faut dire que la conquête de la Germanie par les Romains ne s’est pas déroulée aussi facilement que celle de la Gaule. Et à cet endroit, il n’est pas autorisé de parler de conquête, tout juste d’occupation dont la durée n’a pas véritablement permis aux usages romains de s’implanter et de perdurer, ce que l’on ne rencontre pas en Gaule où la mixité gallo-romaine est, en grande partie, à l’origine de ce qu’est devenu la France moderne. Non, Hildegarde de Bingen n’aurait pu naître en France, c’est impensable : il n’est qu’à considérer qu’on parle d’elle depuis seulement quelques décennies, tout d’abord au sein des sphères spécialisées, avant qu’une partie de ses ouvrages ne soient traduits en français.
« Notre héritage gréco-romain », peut-on parfois entendre dans la bouche de tel ou tel centraliste pérorant ou bien dans le gosier des culs-terreux acquis à sa cause à qui l’on a téléphoné la nouvelle. Si l’on replace les choses dans leur contexte, les Romains, avec entre autres Jules César, amenèrent en Gaule une civilisation qu’on ne leur demandait pas. Et là, le choc – non seulement celui des armes mais surtout celui des idées – fut brutal : en effet, alors que le Celte pense tout en rondeur, le Romain fait des carrés avec sa tête, d’où la difficulté que rencontrèrent ces deux peuples qui eurent bien du mal à se comprendre. « Tout ce qui est celtique est contraire à l’idéal gréco-romain », souligne Jean Markale. Face au Celte, je crois bien que le Romain fut tout aussi surpris que le colon américain quand, débarquant au pays du dindon, il rencontra pour la première fois l’Amérindien, cette autre créature qui pense tout en rond. Le Celte pratique sa religion en plein air, dans des clairières dont on serait surpris si elles avaient été rectangulaires. Non, cela c’était l’apanage du temple romain, en dur, où les pratiques religieuses sont intérieures et non livrées aux quatre vents. Et ce sont bien ces deux modes de pensée inconciliables qui vont mener à la volonté de l’écrasement de l’un au détriment de l’autre, par le biais d’un argumentaire, dont hélas, bien de ces soi-disant héritiers du mode de fonctionnement gréco-romain se targuent d’être les jalons : non pas celui qui vint à la face du monde grâce à Pythagore, mais bien plutôt celui qui émana de la réflexion que mena Aristote en son temps. Or, « la philosophie aristotélicienne oppose l’homme à la nature » (4). Ce qui aurait pu être un moindre mal, mais « le paradigme anthropocentriste et réductionniste d’Aristote […] séparera en deux camps et pour de nombreux siècles, la culture officielle écrite et savante du pouvoir politique installé à la culture orale du monde paysan vivant en étroit contact, voire en symbiose, avec la nature » (5). Nous y revoilà : le centre et la périphérie, Paris et la province, l’arrogance et l’humilité, l’impérialisme et l’empirisme, le maître et l’esclave, le civilisé et le primitif, l’héritier du modèle politique gréco-romain et cet autre, le barbare, etc. Mais il faut savoir que « tous les systèmes politiques totalitaires occidentaux se sont appuyés sur cette ‘logique d’opposition’ […], procédant par exclusion afin de se justifier en diabolisant leurs opposants » (6). C’est pour cela que ça coinçait entre les Celtes et les Romains : ces derniers pensent de manière binaire, les premiers de façon ternaire, sans tomber dans le piège du tout blanc ou du tout noir. Les Celtes, se refusant aux oppositions, à cette logique qui opposait le bien au mal, privilégiaient au contraire « une troisième voie consistant en un dialogue inductif qui permet à chaque interlocuteur de s’exprimer et à tous de coévoluer » (7). Or, quand on constate qu’en France l’on envoie la force brutale de la police – bras armé du pouvoir central – pour évacuer les zadistes, l’on se prend à penser que cette ‘troisième voie’ n’est pas prête d’être empruntée, cet affrontement entre CRS et ZAD rappelant un peu le mode d’opposition qui prévalut entre les légions romaines et les rebelles des tribus celtes non acquises à la cause de César. N’y aurait-il pas un peu de ‘celtitude’ dans le zadiste ? Les Celtes croyant en la réincarnation, tout est possible. En tous les cas, « il semble clair que […] toute civilisation respectueuse de son environnement naturel est, à l’égal de l’antique culture celtique, contraire aux valeurs par lesquelles s’est défini l’idéal aristotélicien, paradigme dont le symbolisme politique gréco-romain fera ce rouleau compresseur qui deviendra le modèle de tous les totalitarismes » (8). Et l’actualité nous rappelle, hélas, que le Romain d’hier, qui dévasta la forêt de Gaule, semble trouver son équivalent chez le sinistre « Trump des Tropiques », odieux personnage dont les postures anti-ceci et anti-cela ne font aucun doute sur la pensée binaire poussée à l’excès de leur propriétaire. Et comme rouleau compresseur, je pense que nous avons là ce qui se fait de pire, puisque cet ancien militaire d’extrême droite élut à la présidence du Brésil n’imagine pas moins que de s’attaquer à la géante forêt amazonienne, générant par la même occasion des crises d’angoisse et des sueurs froides chez les écologistes les plus aguerris et les plus chevronnés. Sous prétexte que la forêt est inutile, ce patibulaire dirigeant entend bien la mettre en coupe réglée, afin d’y faire passer une autoroute et d’industrialiser à outrance cette zone sauvage pourtant indispensable à la bonne santé de la planète. Mais « quand tout aura été noyé dans la même couleur grise, quel triste logis sera le monde pour ceux qui vivent de la vie de l’imagination !, se lamentait André Theuriet il n’y a pas loin d’un siècle et demi. La terre aura l’air d’un vaste domaine racheté après une faillite par des parvenus et des cuistres, qui changeront les parterres en carrés de choux, nivelleront les collines et défricheront la forêt » (9). Voilà, c’est bien de cela dont il est question : ici, on houspille les orangs-outans afin de pouvoir engraisser les petits diabétiques occidentaux qui n’ont jamais vu un singe qu’au zoo. Ailleurs, on déforeste tant et si bien pour favoriser une agriculture imbécile que les sols harcelés finissent par disparaître en fumée. La liste est longue. Voyez-vous, l’homme sain a besoin d’entretenir en lui-même – occupe-toi de ton jardin, disait l’autre – l’idée que tout n’est pas encore perdu, et au lieu de cela, on tente de lui imposer des projets mortifères comme cette monstruosité qui cherche à sortir de terre à quelques 20 km au nord-ouest de Paris. Que ne reboisez-vous donc pas à la place, attendu qu’« un peuple qui n’a plus de forêts est bien près de mourir » (10). Même si ces forêts bien rangées, à la romaine pourrait-on dire (c’est-à-dire comme des salades), n’ont pas grand-chose de sauvage, au moins représentent-elles quelques hectares de plus gagnés sur la folie de ces hommes profondément perturbés qui confondent un arbre avec un porte-feuille.

Reboiser et s’embellir l’âme, je crois, sont synonymes. Un sursaut de prise de conscience peut même tenir dans la pomme de la main : j’avais naguère un de ces fruits en ma possession. Après l’avoir tranché en quatre, il apparut nettement à mon entendement qu’il y avait au sein de cette pomme, non pas un ver, mais quelque chose qui y ressemblait fortement. Un pépin, au cœur de sa moiteur aqueuse et sucrée, avait germé, dessinant un tout petit fil. Celui d’Ariane. Et l’on sait la valeur symbolique de la pomme pour le Celte. On sait aussi que, à l’instar de la pâte à tarte, le Celte est pétri d’une liberté peu perméable au Romain, ce que des esprits aussi peu éclairés que ceux que j’évoque au début pourraient qualifier d’anarchie au sens péjoratif du terme. Non, car « être libre, c’est avant tout être responsable » (11).


  1. André Theuriet, Sous bois, impressions d’un forestier, pp. 3-6. Signalons à l’attention du lecteur qu’Auberive est cette petite commune du département de Haute-Marne qui, du temps de Theuriet, comptait plus d’un millier d’âme.
  2. Logos, Bordas, p. 2727.
  3. Claudine Brelet, Médecines du monde, p. 214.
  4. Ibidem, p. 292.
  5. Ibidem.
  6. Ibidem.
  7. Ibidem.
  8. Ibidem, p. 293.
  9. André Theuriet, Sous-bois, impressions d’un forestier, pp. 194-195.
  10. Ibidem, pp. 76-77.
  11. Jean Markale, Les trois spirales, p. 67.

© Books of Dante – 2019

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