Les huiles essentielles à aldéhydes

référentiel électrique Franchomme

Si l’on observe d’un peu plus près le schéma du référentiel électrique ci-dessus, on se rendra compte que deux « poches » moléculaires sont identiquement colorées, et qu’elles portent toutes deux un nom presque similaire.
En haut du schéma, nous voyons les aldéhydes (1), en bas les aldéhydes aromatiques (2). Non que les premiers ne soient pas aromatiques, loin de là, mais c’est ainsi qu’on les distingue. Les aldéhydes (1) portent aussi le nom d’aldéhydes terpéniques ou terpénals.
Bien que ces deux familles moléculaires soient de nature polaire, la première (1) est négativante alors que la seconde (2) est positivante.
Aujourd’hui, nous nous concentrerons uniquement sur cette première famille moléculaire qu’on rencontre dans bien des huiles essentielles, et cela dans des proportions très variables. Donnons, sans plus attendre, les principales molécules appartenant à cette vaste famille : le néral, le géranial, le citronnellal, le myrténal, l’irodial, le valérinal, l’anisal, etc., les plus connues et les plus courantes étant les trois premières de cette liste. Géranial et néral, que l’on englobe sous le nom générique de citrals, sont présents dans les huiles essentielles suivantes :

  • Citronnelle de Ceylan : 80 %
  • Lemongrass : 80 %
  • Litsée : 75 %
  • Verveine citronnée : 40 %
  • Mélisse officinale : 30 %
  • Cédratier : 20 %
  • Cataire : 5 %

Quant au citronnellal, on le trouve dans :

  • Petit grain combava : 80 %
  • Eucalyptus citronné : 65 %
  • Citronnelle de Java : 45 %

Lorsqu’on circule de la monographie d’une huile essentielle à une autre, l’on peut constater la présence de molécules communes, mais également de propriétés thérapeutiques similaires. Concernant les aldéhydes terpéniques, qu’elles sont ces dernières ?

  • Négativante
  • Anti-inflammatoire, antalgique
  • Calmante et sédative du système nerveux, inductrice du sommeil
  • Anti-infectieuse, antiseptique atmosphérique
  • Antispasmodique
  • Hypotensive
  • Toniques digestive

Globalement, ces molécules agissent sur les troubles suivants :

  • Troubles locomoteurs : arthrite, arthrose, rhumatismes, tendinite, sciatique, névrite…
  • Troubles cutanés d’origine infectieuse et/ou inflammatoire : acné, prurit, eczéma, psoriasis, démangeaison, mycose…
  • Troubles gastro-intestinaux : dyspepsie, insuffisance digestives, spasmes gastrique…
  • Troubles du système nerveux : stress, angoisse, anxiété, peur, tension, agitation, hystérie, hyperkinésie, déprime, dépression…
  • Troubles de la sphère cardiaque : hypertension artérielle, tachycardie, palpitations…

D’un point de vue énergétique, quelques données… :

  • MTC : élément Bois, méridiens de la vésicule biliaire et du foie
  • Chakras : cœur (principalement), racine (secondairement)
  • Théorie des quatre humeurs : élément Terre

Pour finir, quelques précautions à respecter avec les huiles essentielles à aldéhydes terpéniques : l’usage cutané pur devra être évité (préférez une dilution dans une huile végétale), pas d’usage chez l’enfant de moins de sept ans ainsi que chez la femme enceinte. En diffusion atmosphérique, veillez à la promptitude, sachant que ces huiles essentielles peuvent être irritantes pour les muqueuses nasales, respiratoires et oculaires (phénomènes lacrymogènes et tussigènes observés).

© Books of Dante – 2016

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