Comme indiqué dans mon précédent post dans lequel j’ai décortiqué un emballage d’huile essentielle, aujourd’hui je m’attache à la question de ce que l’on appelle un codigoutte (ou compte-gouttes).
Cela peut paraître dérisoire de faire un focus sur la question mais vous vous rendrez vite compte que cela a toute son importance, surtout quand on sait qu’il existe en France deux formes de codigouttes qui, bien que standardisées, ne présentent pas les mêmes caractéristiques. Mais observons plutôt :
A gauche, nous avons un codigoutte de type A, à droite de type B. Qu’est-ce que ça peut faire pourrez-vous me dire ? A nombre de gouttes équivalent entre A et B, on n’obtient pas la même quantité d’huile essentielle. Par exemple, à l’aide du codigoutte B, une trentaine de gouttes représente 1 ml d’huile essentielle alors qu’avec le codigoutte A, cette quantité est doublée, tout simplement parce que les gouttes du codigoutte A sont plus grosses que celles du codigoutte B.
Il faut donc veiller à regarder de quel codigoutte les flacons sont dotés afin d’éviter de multiplier (ou de diviser) inutilement les doses, d’autant plus quand on sait que l’aromathérapie est question de précision.
© Books of Dante – 2014