Le cuivre

Le cuivre est un élément métallique de couleur rouge clair tirant parfois jusqu’au rouge brun. A l’état pur, il est vivement coloré en surface mais a tendance, comme l’argent, à s’oxyder facilement : il tourne alors au vert-de-gris qui, lui, est une substance toxique !

Il s’agit d’un métal mou et malléable dont la dureté est inférieure à 3 (par exemple, il ne raye pas le verre mais il est rayé par ce dernier). Sa densité est bien moins importante que celle de l’or ou de l’argent, cependant, elle se situe tout de même autour de 9.

Les formes cristallines sont arborescentes et dendritiques, mais le plus souvent, il est mêlé à de l’azurite et/ou de la malachite qui sont deux minerais de cuivre.

Les gisements les plus importants se situent en Russie, en Australie, en Allemagne, aux USA (où l’on a trouvé près du Lac Supérieur un bloc de 420 tonnes !)

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L’extraction du cuivre est relativement ancienne, elle remonte au moins à 10 000 ans. Il est donc plus que probable que le cuivre ait été le premier métal récolté puis utilisé par l’être humain d’autant plus que ce métal et la plupart des minerais de cuivre sont relativement abondant dans la Nature et que leur travail est aisé. Ainsi donc, la refonte du cuivre remonte-t-elle à 5 000 ans, des traces du travail du cuivre ont été repérées en Chine et dans les Andes, par exemple. C’est en l’alliant à un autre métal – l’étain – qu’on aura obtenu le bronze et l’âge du même nom.

Le cuivre est un métal opaque et, tout comme l’or, il présente la particularité, lorsqu’il est laminé en très fines feuilles, de laisser passer une lumière qui devient verte. A ce titre, et bien qu’il soit rouge, le cuivre a toujours été associé au vert en Russie (Oural), aspect très clairement présenté à travers la légende de la Maîtresse de la Montagne de Cuivre laquelle porte les yeux verts et une robe de malachite et dont on dit que sa rencontre est néfaste puisqu’elle peut faire mourir de nostalgie qui la croise.

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C’est aussi ce que l’on appelle un oligo-élément présent dans le corps humain à hauteur de 0,0004 %. Les besoins quotidiens sont estimés à 2 mg chez l’adulte, 5 mg chez le nourrisson du fait que le lait maternel en soit relativement dépourvu. Parce que le corps a besoin de cet élément qu’il ne peut fabriquer, les apports extérieurs sont nécessaires (noix, oignon, navet, etc.).

Le cuivre est anti-infectieux (bactéricide, antifongique), immunostimulant, anti-inflammatoire, antioxydant, anticoagulant sanguin ; de plus, il favorise la productions des tendons et des ligaments. Il a aussi un rôle majeur en rapport avec le sang : outre qu’il le purifie et qu’il le débarrasse de ses toxines, le cuivre participe à la fixation du fer et entre ainsi dans la fabrication des globules rouges et de l’hémoglobine. Une carence en cuivre s’accompagne toujours d’une anémie ferrique mais également d’autres troubles tels que des infections bactériennes, des inflammations, etc. Raison pour laquelle le cuivre est préconisé dans des cas d’états infectieux viraux (grippe), d’affections fébriles aiguës, de rhumatismes articulaires, de polyarthrite rhumatoïde, d’immunodépression, etc.

En revanche, l’excès de cuivre dans l’organisme peut également occasionner de sérieux dommages : vomissements, destruction de la muqueuse intestinale, diarrhées, atteintes rénales irréversibles, chute du taux de globules rouges, nécrose du foie, etc. Une fois de plus, c’est la dose qui fait le poison.

L’importance du cuivre dans la bonne santé d’un sujet n’avait pas échappé à Hildegarde de Bingen dès le XII ème siècle ! Elle propose diverses recettes pour lesquelles les ingrédients qui les composent doivent être cuits dans un récipient en cuivre. Elle indiquait déjà le cuivre pour lutter contre l’arthrose mais également la goutte et les intoxications alimentaires. Pour cela, elle faisait cuir du vin et y plaçait une barre de cuivre ou laissait macérer de la limaille de cuivre dans du vin ou du vinaigre. On est assez proche de l’oligothérapie dans la démarche de Hildegarde puisqu’elle a reconnu l’importance des besoins physiologiques de l’organisme en cuivre à doses infinitésimales.

Le cuivre est connu pour être un excellent conducteur. En cela, il est particulièrement adapté au chakra coronal car le cuivre joue le rôle d’antenne. Reynald Boschiero l’appelle donc fort à propos la « racine du ciel ». Car l’enracinement ne se fait pas seulement par la Terre via le chakra racine mais également par le Ciel par l’intermédiaire du chakra de la couronne.

Sa purification n’est que très rarement nécessaire du fait de l’excellente conductibilité des énergies qui le caractérise. En revanche, son rechargement devra être fréquent, et, on s’en doute, plus particulièrement au soleil mais aussi sur une druse de cristaux de roche.

En association avec une azurite, une tanzanite ou une améthyste, le cuivre favorise méditation, voyage astral, télépathie et divination.

© Gilles Gras, 2012.

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